ETATS UNIS : Condamné à la prison à vie grâce à … une croûte de pizza !

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Un homme a été condamné vendredi à la réclusion à perpétuité pour un quadruple meurtre dans une riche maison de Washington en 2015, qui avait suscité l’effroi dans la capitale fédérale.

Daron Wint, 37 ans, a été reconnu coupable en octobre du meurtre de l’homme d’affaires Savvas Savopoulos, 46 ans, de sa femme Amy, 47 ans, de leur fils Philip, 10 ans et d’une employée de maison Veralicia Figueroa, 57 ans.

Estimant sa conduite “cruelle, atroce” et “incompréhensible”, la juge Juliet McKenna lui a imposé vendredi la prison à vie.

Selon l’accusation, il s’était introduit le 13 mai 2015 dans la demeure des Savopoulos dans un quartier huppé de Washington et avait séquestré ses occupants. Il les avait brutalisés pendant une quinzaine d’heures, à coups de battes de baseball notamment, avant d’obtenir le versement de 40 000 dollars.

L’argent avait été apporté sur les lieux par un employé de Savvas Savopoulos, qui a ensuite assuré aux enquêteurs avoir agi sur ordre de son patron.

Toujours d’après l’accusation, Daron Wint avait alors tué ses quatre otages et avait mis le feu à la maison pour couvrir son crime.

Daron Wint avait rapidement été identifié par son ADN relevé sur la croûte d’une pizza entamée, laissée sur la scène du crime.

Après son arrestation, les enquêteurs avaient découvert sur son téléphone qu’il s’était renseigné sur les pays n’ayant pas de traité d’extradition avec les États-Unis. Ses proches avaient confié l’avoir vu avec de nombreux billets de 100 dollars.

Les enquêteurs pensaient initialement que plusieurs personnes avaient participé au crime, mais n’ont finalement poursuivi que Daron Wint.

Né en Guyane et arrivé aux États-Unis avec sa famille en 2000, il avait un temps travaillé comme soudeur dans l’entreprise métallurgique de Savvas Savopoulos, selon les médias américains.

Pendant son procès, il a mis en cause deux de ses frères. Il a reconnu avoir été présent sur la scène du crime mais a assuré ne pas avoir su ce qui s’y jouait.

 

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