L’éventualité d’un report des élections locales commence peu à peu à être soulevé au regard des violences pré-électorales et des nombreux dossiers de candidatures rejetés dans plusieurs localités du pays.
Selon , par ailleurs, ancien ministre-conseiller, le calendrier républicain électoral a été suffisamment bafoué pour en rajouter un nouveau report.
“Malheureusement depuis le retour du multipartisme intégral et malgré les avancées en terme d’alternances au sommet de l’Etat et dans plusieurs collectivités territoriales, tous les scrutins ont été marqués par des contestations près et post-électorales. En fait, au Sénégal, les oppositions ne reconnaissent le caractère libre, transparent et démocratique des élections que lorsqu’elles les gagnent”, déclare-t-il.
A l’en croire, pour pallier à d’éventuelles résurgences de la violence, il faut exiger et veiller sur le respect, par toutes les parties prenantes, y compris surtout l’Etat, des dispositions pertinentes du code électoral. Et les listes recalées doivent utiliser les recours prévus par la loi électorale, rapporte Senego.