Exclusif -Justice – Divorce, “tort”, honneur terni… : Birima Mangara,ancien ministre “malmené” par son ex-épouse

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Le divorce entre Birima Mangara et Ndèye Maty Fall est loin de connaître son épilogue. Cette affaire se poursuit devant la Cour suprême. Après un recours en cassation de l’ex-épouse de l’ancien ministre du Budget, la Chambre civile et commerciale de la Haute juridiction va statuer sur le dossier le 20 mai.

Ndèye Maty Fall n’en a pas encore fini avec Birima Mangara. Pas du tout satisfaite de la décision du Tribunal régional, elle a fait un recours pour avoir une juste réparation du ‘’tort’’ subi de la part de son ex-mari. L’affaire date d’un peu plus de trois ans. L’ancien ministre du Budget avait demandé le divorce à son épouse après le retour de cette dernière des lieux saints de l’Islam. Cela avait fait couler beaucoup d’encre et de salive et la presse en avait fait ses choux gras. Ce, surtout que, pour se séparer de son épouse Ndèye Maty Fall, l’ancien ministre du Budget avait soulevé comme motif que sa femme le trompait avec un autre. Cette affaire avait atterri devant le Tribunal régional de Dakar et la décision de divorce au tort exclusif du mari Birima Mangara a été prononcée.

Le juge avait estimé que les parties avaient atteint le point de non-retour, surtout que «l’injure grave» portée par l’époux sur son épouse rendait leur vie en commun impossible. A cet effet, il avait condamné l’ancien ministre du Budget à payer des dommages et intérêts qui étaient fixés à 25 millions de nos francs. Cette décision est tombée en avril 2019.

Ndèye Maty Fall réclame 500 millions pour son honneur terni

Seulement, pour laver son honneur, Mme Ndèye Maty Fall qui avait considéré que son image et sa réputation étaient gravement ternies, avait évalué, via son avocat, Me Baboucar Cissé, la réparation de son préjudice à 500 millions de francs. L’avocat avait soutenu devant le juge que le mari avait accusé son épouse sans motif valable et qu’en réalité, il voulait juste se débarrasser d’elle pour prendre une troisième épouse. Du coup, pour le compte de sa cliente, l’avocat a fait un recours en cassation devant la Cour suprême. La Chambre civile et commerciale de la haute juridiction va se pencher sur cette affaire le 20 mai prochain.

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