Après la panne d’hier, Facebook fait face à une nouvelle polémique, avec l’audition parlementaire d’une lanceuse d’alerte. Selon l’AFP, cette ingénieure informatique qui a quitté le groupe en mai, avec des milliers de documents, dresse un tableau sombre des entrailles de
Facebook, où la recherche du trafic et des recettes publicitaires triomphent souvent des inquiétudes sur le rôle social de la plateforme. Le profit avant l’humain.
Mi-septembre déjà, l’informaticienne de 37 ans, Frances Haugen, a été à l’origine de l’exposé accablant du Wall Street Journal, sur Instagram, et son impact sur les adolescentes, puis a accusé directement Facebook dans un entretien télévisé diffusé dimanche soir, avant son audition parlementaire mardi.
« Il est temps de rendre Facebook dépassé », a tweeté l’élue démocrate californienne Regina Marston qui, comme d’autres, a appelé à prendre ses distances avec les plateformes du groupe.
« C’est un sujet qui ne se limite pas à Facebook », résumait Mark Hass, professeur de communication à l’université Arizona State.