Quatre-vingt-neuf individus ont été interpellés pour non-respect des horaires du couvre-feu par le commissariat urbain de Fatick, a appris jeudi l’APS.
‘’Depuis l’entrée en vigueur du couvre-feu, nous avons à ce jour interpellé 89 individus pour non-respect des dispositions de cette mesure’’, a révélé le commissaire Boubacar Sarr. Il s’entretenait avec des journalistes lors d’une patrouille destinée à contrôler le respect du couvre-feu dans la ville de Fatick.
Il précise que les personnes interpellées sont en général des chauffeurs de taxi, des conducteurs de moto-taxi, ou d’autres citoyens ayant violé l’état d’urgence.
‘’Ces interpellations pour l’essentiel ont eu lieu durant les premiers jours du couvre-feu, décrété par le président de la République depuis le 23 mars dernier. Mais depuis ces dernières nuits, il n’ y a plus d’interpellations’’, a-t-il ajouté.
‘’Le couvre-feu, c’était quelque chose de nouveau. Maintenant
que ça s’étale dans la durée, les gens s’organisent en fonction des horaires fixés, c’est-à-dire de 20 heures à 6 heures’’, a expliqué le commissaire.
Il a précisé que c’est pour cette raison que plus aucune interpellation pour non-respect du couvre-feu n’a été enregistrée dernières nuits.
‘’Et comme vous le constatez, a-t-il souligné, cette patrouille a permis de voir qu’en dehors de quelques travailleurs (personnels de santé, forces de sécurité), qui ne sont pas concernés par le couvre-feu, il n y a aucune infraction liée au couvre-feu’’, a-t-il souligné.
Il a signalé que la police mène des patrouilles “toutes les nuits aux horaires du couvre-feu’’. Selon lui, “le constat est que les gens ont compris et intègrent dans leurs habitudes les dispositions de cette mesure’’.
‘’Donc, nous pouvons dire que le couvre-feu est actuellement généralement respecté au niveau de la ville de Fatick’’, a-t-il affirmé.
Concernant l’arrêté interdisant le transport interurbain du ministère des Transports terrestres, il a indiqué que sept véhicules ont été immobilisés durant deux jours pour non-respect de cette mesure.