En Afrique, les flux financiers illicites se situeraient, selon les estimations, “entre 50 et 80 milliards de dollars par an, et 44 % du patrimoine financier du continent serait détenu à l’étranger, ce qui correspond à des pertes en recettes fiscales de 17 milliards d’euros”.
Une étude de l’Ititiative Afrique (IA)
C’est ce qui ressort du rapport sur la transparence fiscale en Afrique 2020, publié en fin de semaine par l’Initiative Afrique (IA) du Forum mondial sur la transparence et l’échange d’informations à des fins fiscales, l’Union africaine et le Forum sur l’administration fiscale en Afrique (Ataf) en partenariat étroit avec la Banque africaine de développement.
De la nécessité pour l’Afrique de mobiliser des recettes fiscales
Le document souligne la nécessité, pour les pays du continent, de s’engager davantage dans la mobilisation des recettes fiscales, une préoccupation renforcée par le contexte dû à la pandémie du coronavirus.
Lancée en 2014, l’Initiative Afrique est un partenariat entre le Forum mondial, ses membres africains et des organismes régionaux et internationaux, dont la Bad, l’Ataf et la Banque mondiale.