Pas de respiration après la réélection d’Emmanuel Macron : l’ensemble des partis politiques s’est aussitôt projeté dans les législatives, présentées comme un troisième tour de la présidentielle. Les discussions sont notamment intenses à gauche. Une première réunion officielle entre le Parti socialiste (PS) et l’Union populaire de Jean-Luc Mélenchon se tenait ce mardi 26 avril.
Au menu, le programme des législatives. Les Insoumis veulent que les socialistes montrent patte blanche avant d’aller plus loin dans les tractations.
Parmi les exigences du camp Mélenchon, l’abrogation de la loi El-Khomry sur le travail, votée lors du mandat de François Hollande. Or, si la direction du PS est prête à faire des concessions significatives, elle doit prendre en compte les réticents à tout rassemblement derrière Jean-Luc Mélenchon, notamment la présidente de la région Occitanie, Carole Delga, mais aussi les soutiens indéfectibles de François Hollande.
Et des blocages existent aussi avec les autres formations de gauche. Mardi matin, l’écologiste Yannick Jadot a répété qu’il espérait une coalition, mais non pas derrière Jean-Luc Mélenchon. Le communiste Fabien Roussel n’a lui pas très envie de se ranger derrière la bannière de l’Union populaire comme demandé par les Insoumis.
Des ruades d’ex-candidats qui agacent au sein même de leurs partis. Qu’il s’agisse du PS, du PC ou d’Europe Écologie-Les Verts, rater l’opportunité d’une coalition susceptible de relancer la gauche est vu comme une hérésie. Et comme un risque majeur de disparaître corps et bien du paysage politique national.
Rfi avec infosrewmi