Auditionné ce jeudi 4 février dans un commissariat du centre de Paris, George Weah Junior, 33 ans, fils du président du Liberia, ne sera pas poursuivi. Il avait été interpellé dans la nuit de lundi à mardi alors qu’il festoyait avec des amis en pleine nuit, chose interdite puisqu’un couvre-feu sévit en France entre 18h et 6h du matin.
Dans la nuit de lundi à mardi, la police interrompt une soirée dans un domicile privé du centre de Paris. Parmi les hommes présents ce soir-là, George Weah Junior, fils de l’ancien footballeur actuellement président du Liberia. Selon la police, l’homme est alcoolisé. Il a le temps de brandir son passeport diplomatique avant que les forces de l’ordre ne l’interpellent pour « outrage » et « rébellion ». Auditionné jeudi 4 février par la police en présence de l’ambassadeur du Liberia en France, l’affaire est classée sans suite et l’homme ne sera pas poursuivi, a-t-on appris de l’ambassade.
Une soirée parmi de nombreuses autres
Cette soirée n’est pas une première pour George Weah Junior. Selon des informations du Parisien, l’homme est un amateur des fêtes et ne se prive pas d’en organiser dans son appartement de Saint-Germain-en-Laye en banlieue parisienne. Sauf que depuis mars dernier des règles sanitaires strictes préconisent d’éviter les rassemblements privés afin de bloquer la diffusion du coronavirus. Une réglementation qui n’a pas empêché George Weah Junior d’inviter très régulièrement des convives « clandestins » sur sa terrasse de 50m².
Des voisins agacés
Le voisinage rapporte qu’une ambiance de boîte de nuit règne chez Mr Weah. La musique à fond, des cris, des rires, un stroboscope et des fêtards ivres qui laissent traîner au petit matin des cadavres de bouteilles de champagne sur les trottoirs. Plusieurs fois des voisins agacés ont appelé la police pour tapage nocturne mais l’homme se serait contenté de payer les amendes de ses convives pour non-respect des mesures de distanciation physique. Des interventions qui ne l’ont pas empêché de continuer d’organiser de nouvelles soirées.
Un père en colère
Interrogé par Le Parisien après être sorti du commissariat, George Weah Junior raconte s’être fait remonter les bretelles par son père. Le président du Liberia n’aimant pas vraiment que son fils mette en jeu la réputation de son pays. George Weah Junior a assumé ses actes devant les policiers et s’est excusé auprès du voisinage.
Infosrewmi avec Rfi