Fraichement de retour sur Dakar, l’activiste Françoise Hélène Gaye déterre l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko pour cogner encore sur ce dernier. Présidente du collectif pour la défense des droits de Adji Sarr (CODDAS) , François Hélène entend mener le combat de la vérité jusqu’au bout.
Elle a fait face à la presse hier, pour dit-elle, soutenir la victime. Selon elle, elle lutte pour la préservation des valeurs fondamentales et des principes fondateurs de notre jeune République. Et c’est ce qui justifie son retour au bercail.
« C’est l’une des raisons pour lesquelles, nous avons porté sur les fonds baptismaux le collectif de défense des droits d’Adji Sarr. Un enfant de la République de surcroit orpheline, jetée en pâture à des meutes de militants sans scrupules sans aucune forme de procès, si ce n’est celui de la vindicte populaire.
Et ce, avec la complicité indigne d’une horde de journalistes manipulés et affabulateurs à la solde du présumé violeur », dénonce-t-elle, sur les colonnes de Vox populi. Selon l’activiste, elle est du côté de la République « et à l’heure actuelle, l’adversaire de Adji Sarr dont nous défendons les droits se bat pour sa propre personne, ses propres intérêts. Jamais sa démarche n’a été guidée par la défense des intérêts de la nation ».
« Nous nous érigeons en bouclier contre de telles pratiques et nous réclamons la préservation des droits de Adji Sarr. Et la tenue d’un procès, seul gage pour faire rejaillir la vérité »,tonne-t-elle. Avant d’ajouter que « nous sommes pour le droit constitutionnel de manifester. Mais nous ne cautionnons aucunement l’anarchie et les appels aux meurtres ».