Le procès de Guy Marius Sagna en “flagrant délit de diffusion de fausses nouvelles” s’est déroulé dans un tribunal barricadé et une ville de Dakar infestée de policiers et gendarmes.
“Pour avoir dénoncé le refus par la gendarmerie de prendre la plainte des 5 militants du FRAPP agressés au vu et au su de tout le monde, le procureur demande dans son réquisitoire « 2 ans dont 6 mois ferme de prison » au nom qu’il faut “protéger l’institution gendarmerie”, rapporte un communiqué du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine.
Selon les camarades de Guy Marius Sagna, en faisant un tel réquisitoire, le procureur se révèle être le “bras armé punitif de Macky/APR/BBY et donc déshonore la justice fortement mise à rude épreuve de servilité par le régime présidentiel qui l’instrumentalise pour faire taire toute opposition illégalement”. Pour Frapp, il s’agit ici dans le cas d’espèce d’une atteinte flagrante au droit d’expression citoyenne de M Sagna
“Il apparaît clairement dans cette cabale judiciaire que le juge doit sauver l’honneur de la justice en relaxant purement et simplement Guy Marius Sagna. C’est ce que attendent tous les justiciables Sénégalais, tous les Africains et les internationalistes de la justice Sénégalaise”, poursuit Frapp.