Dans son brûlot intitulé « Scandale au coeur de la République : Le dossier du Coud », le journaliste Pape Alé Niang a fait des révélations, les unes plus explosives que les autres. Il compte d’ailleurs présenter son livre ce samedi, à la presse.
Un « ndogou » au coût très onéreux !
« Un montant de 15 millions F Cfa a été dégagé pour organiser un ndogou (rupture du jeûne) en faveur des étudiantes de la Cité Claudel. C’était le 22 septembre 2014.
Aucune pièce justificative pour cette « largesse »
Mais la direction du Coud et l’Agence comptable sont dans l’incapacité de préciser à l’Ofnac le montant exact dépensé, encore moins de lui fournir la moindre pièce justificative relative aux dépenses effectuées » a écrit le chroniqueur accusant l’ancien DG du Centre des Oeuvres Universitaires de Dakar (Coud), Cheikh Oumar Anne en l’occurrence.
Irrégularités financières notées dans l’organisation d’un gala…
Mais Pape Alé Niang ne s’est pas arrêté là. Car, il a également révélé d’autres irrégularités financières telle que la soirée du gala de l’Émergence organisée le 3 mars 2015 et animée par le chanteur Doudou Ndiaye Mbengue.
En l’espèce, « l’Ofnac a constaté qu’une dame du nom de Mariama Ndiaye a décaissé la somme de 3 millions F Cfa du Coud à cette occasion. Interpellée à ce sujet, elle n’a pu apporter la moindre pièce justificative relative à l’utilisation de ces fonds publics », ajoute Pape Alé Niang dans son brûlot.
Fuite en avant ou souci d’un honneur à laver ?
L’on apprend que l’ancien directeur général du Coud et non moins actuel ministre de l’Enseignement supérieur a décidé d’ester en justice contre l’auteur du livre et l’ancienne patronne de l’Inspection générale d’Etat (Ige), Mme Nafy Ngom Keïta. C’est lorsqu’il a flairé le contenu accablant du brûlot qui retrace son passage trop controversé à la direction du Coud.