Le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail a fait face ce mardi, à la presse dans le but d’échanger sur l’actualité.
Pour l’ancien Premier ministre, la sincérité et l’usage de la parole vraie, n’ont pas été au rendez-vous dans cette deuxième alternance dirigée par le président de la République, Macky Sall. Le banquier de déplorer les différents choix politiciens opérés par celui-ci pour conduire le pays vers le développement et la souveraineté. Selon lui, quand on choisit de prioriser la politique, le besoin de gros moyens va se faire sentir et quand vous avez besoin de gros moyens, vous tombez sur la corruption. Ainsi, cette option politicienne va vous détourner de toute entreprise de développement et de soutien à la société.
Le président de l’ACT aura à regretter ce programme « Yonnu Yokuté » qui avait été, dès son élaboration une solution aux différents problèmes qu’a traversé le pays et qui les a même, amené à se défaire du pouvoir précédent pour l’amener à la magistrature suprême en 2012.
Avec ces innombrables revendications qui sont notées dans le pays à l’exemple du problème de l’eau, de l’électricité avec cette histoire d’Akilee, la question des inondations etc., l’ancien Premier ministre estime que « l’urgence est totalement oubliée ». Le désir politique est selon lui, ce qui a triomphé sur ces différentes questions qui doivent être réellement traitée en priorité.
Concernant le gouvernement d’union nationale, un sujet débattu ces derniers jours, renseigne Dakaractu, le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail qui pense que « le gouvernement n’existe plus dans la constitution » depuis que la suppression du poste de Premier ministre a été effective, sera clair sur sa position : « Il ne faut pas perdre de vue qu’il n’y a actuellement que des « collaborateurs » du chef de l’État. Le gouvernement en tant que tel, responsable devant l’Assemblée nationale, a disparu ». Poursuivant sur la même question, le banquier rappelle avoir vécu l’expérience et donc, ne compte pas œuvrer dans cette même logique avec cet État qu’il juge déjà « à la dérive ».
Selon sa propre conception du gouvernement d’union nationale, « il s’agirait d’adhésion à un programme bien ficelé et bien déroulé pour répondre aux préoccupations des sénégalais ». Mais pour ce qui est d’une éventuelle participation à un possible gouvernement d’union nationale, l’ancien Premier ministre émettra des réserves et se constitue en sentinelle pour de probables contributions dans la marche des affaires du pays.