Heures supplémentaires non payées : Des enseignants « dans » la rue

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Le non-paiement des heures supplémentaires a courroucé les enseignants du Saes. Il faut souligner aussi le rappel des allocations familiales que l’Ucad doit aux enfants, figure en bonne place dans la plateforme revendicative des enseignants du Supérieur affiliés au Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes). Et pas que !!!

Le Saes sur le pied de guerre

Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) est sur le pied de guerre. La Coordination Saes de l’Ucad a observé, hier, un débrayage à partir de 9h 00 et une suspension de toute activité pédagogique et de recherche.

Dans la même foulée, les enseignants affiliés à ce syndicat ont organisé un sit-in, devant le rectorat. Le Secrétaire général de ce syndicat, Malick Fall et ses camarades constatent « avec amertume le non-paiement des sommes dues, malgré les immenses efforts fournis par les enseignants pour garantir le bon fonctionnement de l’institution et assurer une année académique 2018-2019 normale ».

La hache de guerre déterrée

Avec ce mouvement d’humeur, le Saes vient de déterrer la hache de guerre afin d’exiger des autorités le respect de leurs engagements. Le responsable de ce syndicat de l’enseignement supérieur, souligne que sa structure a un plan de lutte, pour désormais faire face à l’autorité, jusqu’à obtenir gain de cause. Le Saes section Ucad souligne qu’il reste intransigeant sur ses points de revendications.

48 heures décrétées

Ainsi, la coordination du Syndicat des enseignants du supérieur du Sénégal (Saes) du campus de Dakar a décrété 48 heures de débrayage renouvelable. Les enseignants du supérieur ne sont pas contents des autorités universitaires qui, disent-ils, ne font aucun effort pour payer les sommes qu’elles leur doivent, relativement aux heures supplémentaires, au paiement des formations à distance dispensées, entre autres.

 

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