Positif au coronavirus, le patient interné à l’hôpital Fann de Dakar, a pris son courage pour raconter sa « difficile » nouvelle vie. De la contamination à la convalescence, l’homme se confie.
«Un témoignage exceptionnel d’un homme qui a contracté le coronavirus et qui est actuellement hospitalisé dans la région de Dakar ». En isolement depuis quelques jours à l’hôpital Fann de Dakar, le malade raconte son quotidien avec ses semblables, sur la Rfm : « On se porte bien. On n’a pas mal, cependant on sait qu’on est porteur du virus. Il y a du stress lorsqu’on est confiné. On pense à ses parents. C’est difficile. Si on pouvait, on serait chez nous près des nôtres ».
Le patient atteint du coronavirus renseigne que, pour le moment, il n’y a pas de complications. Toutefois, il a invité « tous les Sénégalais à suivre les recommandations des professionnels de la santé pour ne pas exposer inutilement ses concitoyens à la catastrophe ».
Comment, il a senti les effets de la maladie et comment il l’a contractée ? L’homme répond : « C’est comme un début de grippe, de la fièvre, de la fatigue, des maux de tête. C’était comme un début de paludisme. En fait, je voyage beaucoup, mais je ne peux pas vous dire exactement où est-ce que j’ai chopé ce virus. Je sais juste que j’ai été contaminé. C’est pour cela qu’il faut éviter de stigmatiser ».
Le malade s’est exprimé sur la prise en charge. « D’abord, ce sont des tests, ensuite on t’interroge et enfin si c’est nécessaire, on vous envoie à l’hôpital, en confinement après que l’ambulance ait venu vous chercher », a-t-il déclaré. Avant de poursuivre : « On s’occupe bien de nous là-bas. Aujourd’hui, je me sens mieux. Cependant, les médecins n’ont pas de poudre magique. A vrai dire, il n’y a pas de médicament spécifique. On cherche à guérir les symptômes. Ill n’y a pas de thérapie en tant que tel. On nous met quelque part pour nous confiner mais le personnel s’occupe bien de nous ». A ceux qui nie l’existence du virus jusqu’à ne pas suivre les mesures de prévention édictées, le patient positif avertit : « C’est un suicide ».