Il tente de marabouter la femme qu’il veut épouser et se gruger 1,7millions FcFa

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Le Karma s’est foudroyé sur Alioune Senghor. N’ayant pas foi à ses talents de séducteur, il a décidé de louer les services d’un marabout, faiseur de miracles, pour pouvoir épouser l’amour de sa vie. Mais, les choses se sont retournées contre lui. Sous l’emprise du charlatan Amadou Ly, Alioune a décaissé à peu près la somme de 1,7 millions FCfa entre potion, cau bénite et bague mystique.
Mais malheureusement pour lui, la magie a viré à l’escroquerie. de Les jours passaient et sa promise ne manifestait aucune docilité, ou changement positif, laissant croire qu’elle serait sous l’emprise d’un sort. Se sentant déçu et trahi, il introduit une plainte contre le supposé charlatan, pour escroquerie et charlatanisme. Poursuivi pour charlatanisme et escroquerie, Amadou Ly a comparu hier à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Placé sous mandat de dépôt depuis le 10 septembre dernier, il a complètement nié les faits qui lui sont reprochés, avant de livrer sa propre version. Si on se fie à ses explications, Amadou est venu chez lui pour solliciter ses services. Il lui a demandé de marabouter pour lui la femme qu’il aime, de façon à ce que cette dernière accepte de l’épouser et de se plier à ses exigences. Il lui a d’abord prescrit une potion en écrivant la sourate «Yassin», et Alioune devait l’utiliser pour son bain. C’est ainsi qu’il lui a remis cash 100 000 FCfa comme avance, avant de lui remettre, quelques jours après, 100000 FCfa encore. «Je ne lui avais demandé que 200 000 FCfa en échange de mes services», a-t-il expliqué devant la barre.
Une version complètement contradictoire à sa déclaration lors des enquêtes préliminaires. Si on s’en tient aux explications du procureur de la République, le prévenu avait déclaré à la police qu’Amadou Senghor lui a donné, dans un premier temps, 35000 FCfa pour une potion, ensuite la somme de 75 000 FCfa pour acheter un panier de cola et 1 million FCfa pour une bague mystique et autres besoins pour la réalisation du sort. Le prévenu a complètement nié avoir tenu à la police de telles déclarations. «Je ne comprends pas français et on ne m’a jamais notifié les charges avant de signer», s’est-il dédouané. Après les nombreuses dénégations du prévenu, le juge a décidé de renvoyer l’affaire au 28prochain pour comparution de la partie civile.

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