Les carottes sont presque cuites pour Cheikh Gadiaga. Moins d’une semaine après son élargissement de prison, le parquet requiert le mandat de dépôt et l’ouverture d’une information judiciaire contre ce dernier. C’est pour des faits de diffamation et d’injures par le biais des Ntic à l’endroit des autorités religieuses de Touba. Ces dernières avaient déposé une plainte contre lui.
Selon Libération, Cheikh Gadiaga avait été écroué une première fois, après avoir empoché, avec des complices, 50 millions de francs Cfa au nom de Mimi Touré (alors Pm) auprès de l’homme d’affaires Cheikh Amar.
Jugé et condamné, il est retourné en prison, suite à une plainte pour injures et extorsion de fonds déposée par Moumy Kébé. Le dossier, évoqué récemment par le tribunal correctionnel, avait été renvoyé.
En attendant le jugement, Cheikh Gadiaga avait obtenu une liberté provisoire…