Internet dans chaque maison : Sonatel lance son Acte 4 de la révolution numérique au Sénégal

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Dans le cadre de la stratégie «Sénégal numérique 2025», le groupe Sonatel s’est engagé auprès de l’Etat à «faciliter l’accès du plus grand nombre à un Internet abordable et de qualité». C’est dans ce sens que, après les actes 1, 2 et 3, l’opérateur leader de téléphonie mobile a lancé l’Acte 4 de la révolution numérique au Sénégal. La cérémonie officielle de lancement s’est tenue, ce mardi 30 juillet 2019, au siège de la Sonatel sis sur la Vdn, à Dakar.

Elle a été présidée par le secrétaire général du ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications, Yoro Moussa Diallo, en présence du directeur général du groupe Sonatel, Sékou Dramé, du président de la Commission culture et communication à l’Assemblée nationale Mamadou Lamine Diallo, des associations de consommateurs du Sénégal, entre autres. Selon le Dg de la Sonatel, les trois premiers actes posés entre 2016 et 2019 sur l’Internet mobile ont permis de «diviser le prix du volume de gigabit par 3.

Et sur la partie Internet fixe, ils ont déjà permis de baisser 21 % le prix des offres Adsl, Fibre et Flybox». A en croire Sékou Dramé, avec cet Acte 4, la Sonatel «accélère encore la démocratisation de l’Internet fixe à la maison et s’engage à fournir une expérience client incomparable en même temps». Avec comme «Wifi ci kër gu nekk» (Wifi dans chaque maison, Ndlr), cet Acte 4 vise à «accélérer davantage l’entrée de l’Internet fixe dans chaque famille, quels que soient la technologie disponible dans sa zone d’habitation et son niveau de revenu».

«Des efforts restent encore à faire»

Le représentant de Mme le Ministre de l’Économie numérique, pour sa part, a tenu à féliciter la Sonatel pour «le respect de ses engagements et pour toutes les actions qui visent à renforcer la qualité et l’accès de l’Internet partout au Sénégal». Toutefois, Yoro Moussa Diallo estime que «des efforts restent à faire». Pour lui, «la Sonatel doit réduire la fracture et la facture numériques». Autrement dit, «réduire le coût et offrir un Internet de qualité partout au Sénégal».

Plaidoyer pour l’accès aux fréquences

Interpellé sur la fracture numérique qui est décriée un peu partout dans les zones les plus reculées du pays, le directeur général du groupe Sonatel affirme et soutient que cette situation est due à l’accès aux fréquences. Sur ce, il a profité de l’occasion pour réitérer son plaidoyer à l’endroit des autorités étatiques par rapport à cet accès aux fréquences. Ce, afin de permettre à la société d’«amener encore plus loin le réseau 4G et pouvoir couvrir également les 3 Sénégalais sur 10 qui restent».

 

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