Le remplacement du désormais ex directeur général de l’Ipres, Mamadou Diagne Sy Mbengue continue de susciter une vague de réactions non pas pour son maintien à la tête de cette boite. Mais du fait de la mission dévolue à l’institution de prévoyance retraite.
Gestion décriée
La gestion « opaque et gabegique » du directeur général sortant de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres), a occupé l’essentiel de l’actualité ces dernières semaines.
Plaidoyer pour la direction de l’Ipres
Jean Paul Dias qui a eu une expérience éphémère en que directeur de l’Ipres, a reconnu que « c’est le Conseil d’administration qui doit certes nommer le directeur de l’Ipres, mais ce système n’est pas des meilleurs ». Selon lui, l’Ipres a besoin d’être plus soutenue et accompagnée afin qu’elle puisse remplir pleinement sa mission sociale.
Révision du statut
Dans cette optique, « c’est à l’Etat de nommer son directeur à travers le conseil des ministres » a-t-il indiqué. Mais mieux, Jean Paul Dias recommande à ce que la fonction de directeur général de l’Ipres soit institutionnalisée. C’est pour permettre au titulaire de participer au fonctionnement du système officiel de l’Etat, avec rang de ministre délégué ou ministre-conseiller.
Souci d’une collaboration étroite
Cette réforme du statut du patron de l’Ipres, vise à faciliter toujours selon lui, les contacts avec le président de la République. Encore que la responsabilité du paiement des pensions de retraite incombe à l’Etat.
Départ précipité de Mamadou Diagne Sy Mbengue
Il faut rappeler que Mamadou Diagne Sy Mbengue qui a été remplacé à son poste par Lamine Dieng qui a également quitté la direction de l’Anpej, était finalement déclaré « persona non gratta » par les administrateurs de l’Ipres. Lesquels ont produit des rapports accablants posés sur la table du président de la République.
