KAWTEF – Proxénétisme à l’hôtel Milano: Birane Niang casait les “Thiaga”

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Après avoir érigé l’hôtel Milano avec toute la paperasse règlementaire, Birane Niang l’aurait transformé en lieu de proxénétisme. Il y hébergeait, d’après les accusations, des travailleuses du s3xe qui occupaient toutes les 17 chambres du bâtiment. Avisés des activités de Monsieur Niang, les gendarmes de la Section de Recherches ont fait une descente sur les lieux.

A l’entrée du bâtiment, les pandores ont trouvé un gardien qui contrôle les entrées et oriente la clientèle. Son travail consiste également à demander aux prostituées l’option de location qui les intéresse. Dès qu’elles entrent dans leur chambre, les filles disposent de plusieurs téléphones portables dont les numéros sont publiés dans de nombreux sites internet. Ainsi, à longueur de journée, elles reçoivent des clients avec la complicité du propriétaire de l’immeuble.

Arrêté pour proxénétisme

Il a  nié les faits qui lui sont reprochés. Jugé en première instance, il a été relaxé. Une décision contestée par le ministère public qui a interjeté appel. Devant la Cour d’Appel de Dakar où il répondait des chefs de proxénétisme et blanchiment de capitaux, Birane Nang, opérateur économique, dit être propriétaire de l’hôtel Milano. C’est en 2015 qu’il a obtenu une licence d’exploitation de l’autorité administrative. Les gendarmes, dit-il, lui ont demandé le certificat de mariage des clients qui logent dans l’hôtel. «Je n’ai blanchi aucun argent. Il n’y a aucune activité de prostitution déguisée dans mon hôtel. Les studios étaient loués à 25 000 Fcfa, et les chambres entre 15 000 et 20 000 francs», s’est-il défendu.

Pour l’avocat du prévenu, Me Assane Dioma Ndiaye, «les filles de joie ont dit qu’elles ne connaissent pas le mis en cause. Dans tous les hôtels, vous prenez une chambre munie d’une carte d’identité». Aussi, a-t-il sollicité la restitution de sa voiture Toyota avant d’ordonner le déblocage de son compte à la Cbao et à la BOA et la restitution de ses numéraires emportés par les gendarmes lors de leur perquisition. Le jugement sera rendu le 3 février prochain.

 

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