Les hommes du commissaire Cheikhou Oumar Sow ont démantelé un réseau géré par trois (3) nigérians. Il s’agit d’un « Camp d’entraînement Intense sur la sexualité » de nouvelles recrues pour le métier de prostitution. Les malfrats recrutaient des filles du Nigeria et du Sénégal et les plaçaient dans les sites d’orpaillage traditionnels dans la région de Kédougou.
« Le Processus de Recrutement des filles du Nigeria au Sénégal »
Dans l’espoir d’avoir un emploi décent comme la coiffure et la restauration comme annoncé, les victimes sans hésiter embarquent dans cette aventure ambiguë. Du Nigeria au Bénin particulièrement à Cotonou, leurs acolytes s’attellent à leur faire des pièces d’identité pour leur faciliter la libre circulation. Une fois à la frontière Sénégalo-Malienne, les convoyeurs récupèrent leurs papiers annonçant qu’elles doivent s’adonner au plus vieux métier au monde (la prostitution). N’ayant pas le choix car loin de leur famille, elles sont obligées de se conformer aux décisions de leurs bourreaux. Mais avant de le pratiquer, des préalables leur sont sont imposées.
« Le Camp d’Entrainement Intense sur la sexualité des nouvelles recrues pour s’adonner à la Prostitution »
« Ces dernières n’ayant pas le choix, sont amenées d’urgence dans un site pour un entrainement intense sur la sexualité afin de satisfaire leur future clientèle », révèle le limier. Après des jours, voire des mois d’entrainement intense sur la sexualité, elles sont jetées dans le marché. Pour quitter cet enfer, chacune doit payer un million cinq cent mille francs ( 1.500.000 F CFA) en guise de caution pour être libre.
C’est fort de ces éléments que les victimes ont dénoncé les malfrats à la police qui a mis la main au couple à Kharakhéna et à l’autre complice, une dame qui assurait le relais à Kédougou. C’est la deuxième arrestation des hommes du commissaire Cheikhou Oumar Sow pour ce genre de trafic.