LA DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SANTÉ À LA TÊTE D’UN « DISPOSITIF MULTISECTORIEL DE RIPOSTE FACE AUX RISQUES SANITAIRES »

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Lac Rose (Rufisque), 29 nov (APS) – La Direction générale de la Santé a été désignée pour piloter le point focal national du Règlement sanitaire international regroupant des membres de divers secteurs pour mettre en place « une stratégie de riposte efficace » face aux risques sanitaires.
’’Le Point focal national doit ainsi pouvoir prévenir, détecter, communiquer, notifier et évaluer sur tout événement dans le domaine sanitaire pour au final mettre à la disposition des autorités une stratégie de riposte efficace’’, a expliqué la directrice générale de la Santé publique, docteur Marie Khemesse Ngom Ndiaye, par ailleurs coordonnatrice de cette entité.
Elle faisait une présentation axée sur les mandats du Point focal national, devant le ministre de la Santé et de l’Action sociale venu procéder à l’installation des membres de cette nouvelle entité lancée au terme d’un atelier de 5 jours.
« Il ne faut pas toujours être surpris par les événements, même si c’est le cas il s’agit d’avoir les moyens disponibles pour faire face », a dit docteur Ngom.
Le Point focal « n’est pas une seule personne, mais une entité multisectorielle, un instrument juridique contraignant que tous les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé devraient avoir dans leur arsenal institutionnel », a-t-elle précisé.
Le Point focal regroupe des représentants des ministères de l’Elevage, de la Pêche, de l’Environnement, des Transports, entre autres secteurs et disciplines, dans le but d’assurer la sécurité sanitaire au Sénégal, selon la DGS.
Docteur Marie Khemesse Ndiaye Ngom a rappelé que les agents pathogènes, les vecteurs qui transmettent les maladies sont aussi bien d’origine humaine, animale, végétale ou même environnementale et peuvent venir de partout.
« C’est pourquoi la préparation à la riposte à travers ce dispositif national doit avoir cette spécificité de diversité des parties prenantes », a-t-elle ajouté.
Un plan d’actions en cours de validation a été rédigé par les parties prenantes en attendant sa budgétisation.
Les dispositions prises concernent également la prévention au niveau des « portes d’entrées multiples et multiformes » comme les aéroports, le port maritime mais également les frontières terrestres. Après l’aéroport de Dakar, celui de Ndiass est en cours d’évaluation.
A la fin de l’année, un rapport sera présenté aux ministères concernés et au chef de l’Etat, le même rapport devant être ensuite soumis à l’Organisation mondiale de la Santé pour « évaluation des progrès réalisés par le Sénégal dans le domaine de la prévention et de la riposte ».

 

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