En dépit du discours musclé du porte-parole du gouvernement en Guinée, Conakry a dépêché une délégation à Accra pour plaider sa cause. Le Burkina Faso a également adressé une note à la CEDEAO.
Dans un communiqué, l’organisation assure que ces deux États ont « souhaité avoir un délai supplémentaire par rapport à l’échéance du 25 avril 2022 » pour la poursuite des consultations de part et d’autre.
L’institution a pris acte de ces deux demandes et se montre plutôt ouverte. « La CEDEAO a décidé d’envoyer des missions dans ces deux pays qui permettront de préparer un rapport pour le sommet » des chefs d’Etat.