Avec 850 millions de personnes touchées à travers le monde, l’insuffisance rénale constitue la 6e cause de décès. L’OMS projette une progression de 17 % de la maladie dans les 10 prochaines années. En prélude à la Journée mondiale du rein 2019 (14 mars), le ministère de la Santé et de l’Action sociale a tenu aujourd’hui un point de presse pour mieux faire connaitre cette pandémie concentrant 2 à 3 % du budget mondial de la santé.
Le docteur El Hadj Fary Ka a insisté la nécessité pour « les personnes issues de familles avec de tels antécédents médicaux » de se faire dépister notamment en contrôlant leur pression artérielle régulièrement. En outre, le diabète, l’obésité et le faible poids à la naissance sont des facteurs de risque. Et le professeur titulaire en néphrologie de signaler la meilleure manière de s’en prémunir reste la prévention.
C’est ce qui motive d’ailleurs l’ouverture, ce jeudi, du centre de dialyse de l’hôpital de Pikine. Mais la meilleure solution pour les dialysés dont 753 sont pris en charge dans le public reste la transplantation rénale. D’ailleurs selon Amadou Doucouré, directeur de la Lutte contre la maladie, la nomination des membres du comité de transplantation rénale est un des défis du ministère de cette année 2019. A ce titre figure l’enquête de prévalence sur l’insuffisance rénale qui permettra le nombre exact de personnes atteintes par cette maladie.
Doudou Sarr de l’Association nationale des hémodialysés et insuffisants rénaux du Sénégal considère pour sa part que « tout un chacun est considéré » par cette maladie, abordant leur rôle de sensibilisation.