La section synpics du Soleil agite deux plaintes contre Yakham Mbaye

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Ambiance délétère au quotidien national Le Soleil. La section SYNPICS (Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal) du journal et le Syndicat des travailleurs, affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal – Forces du changement (CNTS-FC), ont commis un pool d’avocats et comptent déposer deux plaintes contre le Directeur Général de la SSPP LE SOLEIL, Yakham Mbaye.

« La première pour menaces de morts, entrave à la liberté du travail, intimidations et harcèlement moral sur ses membres, et la deuxième pour des faits de mauvaise gestion, abus de bien sociaux et conflits d’intérêt », précise le communiqué parvenu à Emedia.sn.

En termes clairs, les plaignants dont Maguette NDONG, Secrétaire général du SYNPICS section Le Soleil, Moustapha LO, chargé de revendications STLS, et Oumar NDIAYE, coordinateur du collège des délégués du personnel, accusent le Directeur général du Soleil « d’avoir institué un système d’emplois fictifs : Il s’agit d’une part de son chauffeur personnel à qui il fait verser un salaire et d’une tierce personne que les investigations permettront d’identifier dans les meilleurs délais. Ces deux personnes perçoivent régulièrement depuis un an leurs salaires sans jamais travailler pour la SSPP Le Soleil et n’ont jamais mis leur pied dans l’entreprise. »

Aussi, « Yakham MBAYE a, lors d’une réunion publique, mardi dernier, proféré des menaces de mort directes à l’endroit des membres du SYNPICS et du STLS.
D’ailleurs un des syndicalistes, membres du STLS, a reçu sur son téléphone ces menaces de mort par sms. Des messages constatés par voie d’huissier et qui ont été transférés aux autorités judiciaires compétentes. »

Rappeler, toutefois, que la procédure a été déclenchée suite aux licenciements du Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement (DAGE), Abdoulaye Ly et son adjointe, Aminata Camara Sèye, selon les éléments recueillis avant le déclenchement de cette procédure par Emedia.sn. Il serait reproché à la dernière nommée de ne pas aller se faire consulter dans ce contexte de coronavirus.

Selon les plaignants, elle serait allergique à la poussière. Forts de ce fait, les syndicalistes demandent « l’’annulation immédiate du énième licenciement abusif (le 7e en deux ans) de Mme Croquette », soutenant que celui-ci « n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. » En conclusion, ces agents réclament « l’envoi d’une mission d’inspection et d’audit sur sa gestion ».

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