L’avocat de Laning Mbissane Seck alias Kilifeu a axé, mercredi, sa plaidoirie sur l’article 196 du code pénal pour demander de libération de son client. Ce mercredi, le “Y en a marriste” a finalement humé l’air de la liberté.
Kilifeu a été relaxé purement et simplement. Des chefs d’inculpation pour lesquels il était poursuivi figure la rébellion. “Le tribunal a rejeté cette accusation. “Kilifeu n’a pas refusé d’embarquer dans le véhicule. Donc, on ne peut pas parler de rébellion”, a déclaré sur Sud Fm la robre noire.
L’autre accusation porte l’outrage à magistrat. Selon l’avocat, “l’article 196 du code pénal stipule que quiconque commet un outrage par des gestes, des propos ou des comportements. Mais n’a pas défini en aucun moment le terme outrage”. Poursuivant, il affirme qu’en aucun moment, son client kilifeu n’a manqué de respect au commissaire de police. Et ce, que ce soit par ses gestes, ses propos, ou son comportement.
Lire : Affaire Kilifeu : Le manager de “Keur Gui” défie le préfet : “Dina Gnou marche par force, oubilén cachot Yi…”
rappelant les fait, Me Diouf déclare : Kilifeu “n’a que nous, nous ne sommes pas vos ennemis, nous sommes vos frères, donc, vous ne devrez pas nous gazer. C’est vrai qu’il a gesticulé en levant les mains et en haussant le ton. C’était en plein air et il y avait des gens ça et là. Mais malgré tout cela, on ne peut dire qu’il a manqué de respect au commissaire d’une manière ou d’autre autre”, conclut-il.
Infosrewmi/senegal7