Le dièse de Sara: Ousmane Sonko sur un layon emmêlé
Dans son procès l’opposant à Adji Sarr, Ousmane Sonko refuse pour l’heure de comparaitre aux audiences. Conviant la désobéissance civile et la prônant, le leader du pastef pourrait avoir également une épée de damoclès sur la tête en se barricadant ainsi. Certaines indiscrétions affirment que l’opposant se trouve à son domicile à Ziguinchor. Suivant cette demarche qui peut s’averer infructueuse il peut s’exposer à la résidence surveillée . Ce procédé peut être utilisée dans le cadre d’enquêtes criminelles, de mesures de sécurité nationale ou comme mesure de contrôle dans certains contextes politiques, où des individus considérés comme une menace, peuvent être placés sous surveillance, dans le but de restreindre leur liberté de mouvement et d’activités. En outre Ousmane Sonko peut être jugé par contumace. Le Code électoral considère cet état de contumace comme une cause de radiation des listes électorales ( article L 29/4). Ce qui va éliminer le candidat du parti Pastef de la course aux élections présidentielles de 2024. Il faut rappeler que le leader du pastef a toujours clamé son innocence, parlant de complot du pouvoir et procès politique pour liquider un adversaire politique. À la lumière de
Cet état de fait qui porte à croire que le leader du pastef s’il n’y prend garde peut donc se retrouver piégé dans son propre jeu. L’opposant sait-il lui-même dans quelle barque il navigue ?. Le gouvernail ne peut plus être réorienté. Il faut faire cap! cap suivant sa logique politique pré-etablie. Dans ce labyrinthe dubitatif , Ousmane Sonko peut être assigné à rester à domicile ou dans un lieu spécifique désigné par les autorités, sous la surveillance des forces de sécurité. Ce qui équivaut à une fourchette de décisions sur son contrôle et de restriction de ses déplacements qui lui seront imposée pour chaque pas légalement et politiquement.
Dans la sphère de la résidence surveillée ,la personne assignée est généralement tenue de respecter certaines conditions strictes, comme ne pas quitter le lieu assigné sans autorisation, se conformer à des horaires précis, et parfois, être soumise à des contrôles réguliers de la part des autorités. La violation de ces conditions peut entraîner des sanctions pénales supplémentaires. Fort de ce constat plus qu’ inquietant ,il urge pour l’opposant de tresser au mieux sa feuille de route, ou dirait-on feuille de combat politique pour parer toute éventualité ! Les dés sont jetés.
Sara Jupiter