Le dièse de Sara: Pacta sunt servanda

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Que de galimatias ,que d’imbroglios sous le soleil teranga qui se meurt avant même que l’heure de cendres de la journée ne germe . À mille lieux de se desserrer, le nœud brise nos entrailles frêles des pots de vins inavoués. La Joconde peindrait trop mal ce panorama lugubre. Le voisinage est chiche au musc teranga. Au tréfonds de ce chaos immatériel…des mots et maux! Sapristi !
Considérée comme une exigence morale qui nécessite une relation de confiance entre les individus, la parole donnée demeure une divinité à vénérer. Le temporel ne saurait faire fi de cette assertion bénéfique pour tous.

L’épée de Damoclès…
De la même façon que le temporel conserve et stabilise la vie sociale en instaurant un certain nombres de chartes et de contributions à respecter, de même c’est en tenant sa parole à l’endroit de son peuple en l’absence surtout de système coercitif que l’on devient un zeuss magnifier. La dérogation à cette règle morale conduit inéluctablement vers un sinistre de valeurs ayant un faisceau de conséquences. Parmi ceux-là :la méfiance. C’est précisément pour cela qu’existe la pratique de la promesse ; alors que nous
pensons souvent que les exigences morales sont des liens qui nous sont imposés, nous nous les imposons parfois nous-mêmes pour notre avantage. Ainsi, promettre est un acte accompli avec l’intention publique de contracter délibérément une obligation dont l’existence servira à l’accomplissement de nos fins. Nous voulons que cette obligation existe et qu’elle soit reconnue, et nous voulons que les autres sachent que nous reconnaissons ce lien et que nous avons l’intention de nous y soumettre. Ayant utilisé et profité de cette pratique pour cette raison, nous sommes dans l’obligation de faire ce que nous avons promis, d’après le principe d’équité . Dans ce sillon clairsemé, la teranga pourrait se départir de l’adrénaline du Léviathan, on se contenterait du  »gokh ci wakh ja »

l’antidote…
L’éthique de la parole donnée est la condition sine qua non pour prétendre diriger un peuple. Sans éthique de la parole donnée nul ne mériterait qu’il lui soit confié ne serait-ce qu’une porcherie boueuse. Le dirigeant face à son peuple ne doit jouer avec ses nerfs en renvoyant la patate chaude au conseil constitutionnel car elle n’est l’instigateur de cette parole de troisième tasses jadis honorable mais qui commence à dégager une effluve fade. Un seul antidote s’avère bénéfique aujourd’hui : se suffire de la deuxième tasse et se départir de toute responsabilité publique. C’est ce que tout sénégalais soucieux de la stabilité de notre démocratie attend aujourd’hui de son président qui a mené le pays sur de grands pôles d’émergence, osons l’avouer!

Sara Jupiter

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