L’équipe du Kawral de Vélingara (sud-est), qui végète en division 4 (National 2), appelle l’international sénégalais Keita Baldé de la Sampdoria de Gênes (élite italienne) à l’aide en vue de sortir de ses difficultés.
« Nous avons rarement des subventions. C’est grâce aux moyens du bord et à quelques soutiens que nous arrivons à faire face aux onéreuses dépenses de prise en charge », indique le jeune président du club, Moussa Niang.
Il déclare à l’APS que son équipe a tenté de rencontrer en vain le joueur formé à la Masia (Barcelone).
« Nous avons, dès sa première sélection, tenté de le rencontrer, mais c’est extrêmement difficile », a-t-il expliqué.
Selon lui, les parents du natif de la Catalogne (Espagne) sont originaires de deux villages situés à quelques encablures de la commune de Vélingara.
Keita Baldé investit dans l’éducation dans les villages de ses parents à Pila Pithia et à Kael Bessel, à la grande joie des populations, a témoigné M. Niang, enseignant de formation devenu responsable départemental des sports.
« Ce serait bien qu’il vienne en soutien au football de la zone en moyens matériels et financiers afin d’encourager les jeunes pratiquants », a poursuivi le jeune président.
Il confie que le Kawral Vélingara, qui a déjà joué dans le championnat professionnel, se trouve dans « une véritable détresse économique ».
« Nous envisageons la mise en place d’une académie, mais avec nos propres moyens, ce serait peine perdue, et c’est pourquoi nous avons décidé de lancer cet appel au soutien », a-t-il argué au sujet de l’attaquant international, rappelé pour les matchs devant opposer le Sénégal au Congo, puis à l’Eswatini.
Avec les voyages fréquents de l’équipe hors de la ville de Vélingara, les stages et autres, c’est impossible, dit-il, de tenir longtemps en dépit des efforts louables des mécènes qui acceptent de mettre la main à la poche quand ils sont sollicités.
Moussa Niang espère que d’autres membres de la diaspora, « nombreux en Europe », viendraient à suivre l’exemple de Keïta Baldé, en voyant ce dernier se rapprocher de l’équipe de Kawral, dont l’aire de jeu vient d’être dotée de lampadaires qui seront fonctionnels vers la fin mars.
« Nous attendons depuis plusieurs années la mise en place d’une aire de jeu convenable, parce que notre terrain est à peine praticable », a-t-il déploré.
Il signale que la commune fait face à « un gros déficit » en infrastructures sportives, les deux terrains existants n’étant quasiment pas praticables.
« Même le championnat national populaire nawetaan a du mal à se dérouler normalement », se désole-t-il.
Infosrewmi avec Aps