Le maire d’un petit village de Haute-Marne, âgé d’une cinquantaine d’années, avait disparu le 11 novembre.
Les gendarmes, alertés par l’épouse, ont géolocalisé son téléphone portable et le corps sans vie de l’élu sera découvert dans un appartement de Nancy.
Très vite, l’enquête révèle qu’il avait rendez-vous là, vers 11 du matin, avec deux prostituées qui sous-louent cet appartement.
Deux jours plus tard, l’une d’elles s’est rendue au commissariat pour raconter ce qui s’était passé ce 11 novembre. Juste après avoir payé sa prestation et, avant même que celle-ci n’avait pas encore commencé, le maire a eu un infarctus.
La prostituée a alors tenté de le réanimer en appuyant sur des points d’acuponcture et en pratiquant un massage sur le thorax. En vain.
Paniquées, les 2 professionnelles du sexe ont pris la fuite alors que la victime respirait encore.
Ce n’est que 8 heures après, de retour à Paris, que la prostituée s’est décidé à appeler la locataire auquel elle sous-loue l’appartement de Nancy qui a, à son tour, a prévenu les pompiers. Mais le corps avait déjà été découvert par la police
L’autopsie et l’enquête ont confirmé le récit de la prostituée. Elle a été mise en examen pour non-assistance à personne en danger et remise en liberté sous contrôle judiciaire.
Quant à sa « collègue », cette dernière demeure introuvable.
