Le ministre de l’éducation nationale prône un début l’apprentissage à l’école par les langues nationales

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Le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, a insisté jeudi, à Kaolack, sur les avantages pour un apprenant de commencer à lire dans sa langue nationale avant d’aller à la conquête du savoir par le biais d’une autre langue.

« Il est prouvé que les enfants apprennent mieux dans une langue qu’ils maîtrisent et qu’ils comprennent », a déclaré M. Thiam, expliquant que « les compétences acquises sont facilement transférables dans une autre langue ».

Il est prouvé aussi selon lui que la maîtrise de la lecture conditionne l’acquisition des autres compétences, comme le calcul. Le ministre de l’Education nationale était à l’école Serigne Aliou Cissé de Kaolack, en compagnie de Lisa Franchett, directrice de l’USAID pour évaluer le programme « Lecture pour tous’’, mis en place depuis l’année dernière.

Ce programme, a-t-il rappelé, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’une des directives présidentielles issues des assises de l’éducation et de la formation, qui concerne le renforcement des langues nationale dans le système éducatif.

Le programme « Lecture pour tous », qui vise la maîtrise des compétences de lecture, obéit aussi, selon lui, à un besoin de régler le problème de qualité relevé par l’axe 1 du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence du secteur éducatif (PAQUET).

Il a remercié le peuple américain et l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international, qui sont en train de dérouler ce programme au Sénégal pour le renforcement de la qualité des enseignements.

Selon un document remis à la presse, ce programme de cinq ans vise l’amélioration des performances scolaires à travers la lecure en utilisant le pulaar, le wolof et le seereer dans les classes de CI (cours d’initiation), CP (Cours préparatoire) et CE1 (Cours élémentaire première année), et les premières années des écoles coraniques.

Le prgramme cible environ 3.637 écoles primaires publiques et 100 « daara »(écoles coraniques), dans les régions de Diourbel, Fatick, Kaolak, Kaffrine Louga et Matam. En outre, à trvers un accord de gouvernement à gouvernement, l’USAID aide le ministère de l’Education nationale à étendre le programme à Saint-Louis.

 

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