Le pétrole Sénégalais à la solde des paradis fiscaux

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Dans l’ouvrage d’Ousmane Sonko, il est bien spécifié que les compagnies, contractantes avec l’Etat du Sénégal pour l’exploration ou l’exploitation d’hydrocarbures, sont domiciliées dans des paradis fiscaux. Ces paradis fiscaux étant assimilables à des auberges espagnoles où on y met ce qu’on voudrait bien y mettre avec toutes les garanties financières d’opacité totale.
Le pétrole Sénégalais serait exploré par des compagnies nichées dans des paradis fiscaux. L’ouvrage de Sonko définit le paradis fiscal, ou tax haven en anglais (refuge fiscal), comme un pays ou territoire à fiscalité réduite ou nulle, ou le taux d’imposition est jugé très bas en comparaison avec les niveaux d’imposition existant dans les pays de l’OCDE, c’est-à-dire les pays soumis à la fiscalité internationale. Il réunit donc quatre critères que sont : des impôts inexistants ou insignifiants, une absence de transparence, une législation empêchant l’échange d’informations avec les autres administrations et enfin une tolérance envers les sociétés-écrans ayant une activité fictive. Le document poursuit que la domiciliation dans les paradis fiscaux répond généralement à un souci planifié d’échapper à tout ou partie des impôts et taxes du pays d’exercice des activités, par des mécanismes d’optimisation fiscale ou, pire encore, de fraude fiscale. Et le trio Frank Timis, Eddy Wang et Ovidiu Tender détient à lui seul 6 blocs pétroliers au Sénégal, qui s’avèrent d’ailleurs parmi les plus prometteurs. Voilà en substance les compagnies plus que douteuses que le gouvernement a confié l’exploration et l’exploitation de notre gaz naturel. Si les Sénégalais sont aujourd’hui très inquiets par rapport à leurs ressources naturelles, c’est parce qu’ils ont perdu des milliards au profit de compagnies illégales nichées dans des paradis fiscaux.

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