Une sortie qui risque de secouer les rangs du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Son porte-parole, Aly Fall estime que le syndicat est en train de dévier de sa voie.
«Nous sommes en train de vivre un malheur au niveau du bureau exécutif du syndicat, déplore-t-il sur la Rfm. Le syndicat est en train de perdre carrément les raisons pour lesquelles il avait été créé : défendre les intérêts matériels et moraux des membres.»
Aly Fall dit «constater de plus en plus que (le Synpics) est inféodé à une association qui s’appelle la Coordination des acteurs de la presse (Cap), occupée pratiquement par des patrons de presse qui sont en train de récupérer carrément les luttes qui devaient être dévolues au syndicat».
«À ce rythme-là, martèle l’ancien journaliste de Le Quotidien, le syndicat va disparaître et ce serait dommage parce que les préoccupations des journalistes et techniciens des médias sont nombreuses et il n’y a que le Synpics qui est habilité à prendre en charge ces préoccupations-là.»
Aly Fall d’ajouter : «Il n’est pas question qu’un patron puisse parler en (leur) nom alors que lui-même (ce patron de presse-là), il n’a jamais accepté une section syndicale chez lui. Comment celui-là peut venir s’arroger le droit de parler en notre nom pour porter nos revendications. Il y a un paradoxe qui est là et nous constatons que c’est une aberration. Et, il faut en finir avec ça.»
