Léonce Nzallé, le nouveau maire de la commune de Tanaff prône la parité durant son règne
Le nouveau maire de Tanaff par ailleurs, Directeur de l’Administration Générale et de l’Equipement (DAGE) du ministère de la Culture et de la Communication, a été officiellement installé à la tête de la mairie, ce samedi 12 à l’hôtel de ville de Tanaff.
« Aujourd’hui nous avons des textes et des lois qui nous imposent la parité dans les choix des adjoints au maire et au niveau de la commune de Tanaff. Nous souhaiterons aussi respecter cette parité. Le premier adjoint au maire soit un homme, le second soit une dame », tel a été le souhait du nouveau maire de Tanaff.
Chose promise, chose due, Baba Youssouf Sané a été élu premier adjoint au maire et Awa Sané, deuxième adjointe.
En effet, Léonce Nzallé choisit la parité pour donner beaucoup plus de chance aux femmes de faire entendre leur « voix » « nos femmes sont vaillantes, travailleuses, malheureusement elles n’ont pas de soutien, elles n’ont pas d’appui. Elles doivent être accompagnées et appuyées par l’Etat et par nos partenaires aussi » a-t-il laissé entendre dans son discours.
Le maire remarque avec regret que Tanaff est passé aujourd’hui d’arrondissement à commune « Mais jusqu’à présent le taux de fréquentation donne l’image d’un arrondissement or, l’arrondissement, c’est Simbandi Brassou ».
Il a aussi souligné que « Nous sommes élus sur la base d’une feuille de route, sur la base d’un programme que nous avions nous-même établis et échangés avec les tanaffois ».
A cet effet, Léonce Nzallé attaque le domaine des infrastructures. selon lui, c’est le plus grand mal de la commune de Tanaff « C’est un problème, un mal que vivent toutes les autres communes du département de Goudomp, un problème infrastructurel. Les routes sont pratiquement impraticables ».
Sans oublié le domaine sanitaire « Vous allez au niveau du poste de Santé de Tanaff qui doit normalement être érigé en Centre de Santé compte tenu du nombre de patients que nous accueillons, les conditions ne sont pas aussi les meilleures ».
« Vous prenez le cas du lycée qui ne l’est juste que de nom. Il n’y a pas de locaux, même les conditions de travail des enseignants sont à décrier. Je pense que cela constitue des priorités », déplore-t-il.
