Au Sénégal, la campagne électorale bat son plein et chaque candidat tente de convaincre les électeurs pour espérer recueillir leurs suffrages au soir du 24 février 2019. Aujourd’hui, le correspondant de voaafrique à Dakar revient sur les attentes exprimées pour améliorer le secteur éducatif.
Le Sénégal est souvent cité en exemple à l’échelle continentale en termes de qualité de l’enseignement. Seulement il y a de nombreux défis à relever dans le domaine de l’éducation. L’enseignement supérieur a traversé des zones de turbulences.
En 2018, la mort d’un étudiant de l’université de Saint-Louis lors d’affrontements avec les gendarmes a provoqué un mouvement de protestation qui a paralysé le système éducatif sénégalais pendant plusieurs semaines.
Harona Thiam, étudiant à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, s’inquiète de son sort et espère que leurs conditions d’études seront améliorées par le futur chef de l’Etat.
« L’étudiant, c’est quelqu’un qui a fait un cursus scolaire de 13 années d’efforts s’il n’a pas redoublé de classe. Et arrivé à l’université, je pense que sa seule préoccupation devrait être la réussite dans ses études. Mais aujourd’hui, l’administration a mis en place un système qui ne favorise pas l’amour des études et les étudiants sont confrontés à de multiples problèmes. Ils ne sont pas assistés socialement, ils sont laissés à eux même, ils ont des problèmes pour s’insérer au niveau du campus et au niveau des amphithéâtres, c’est la bagarre, c’est la bousculade », dit Harona Thiam.