Rwehura Daniel, jeune tanzanien, a décidé d’élever des cafards pour les vendre ensuite.
Il dit en trouver beaucoup à Dar es salam : « La ville est pleine de poubelle. Et beaucoup de personnes pensent que les cafards sont un signe de saleté. Mais en examinant la question de plus près, nous nous sommes rendus compte que les cafards sont un aliment très riche pour l’homme ».
En effet, les cafards sont très nutritifs, comme le confirme Mariam Nyamwaira, nutritionniste à l’Hopital général Muhimbili:
« Les cafards ont des protéines spéciales. Ils sont cinq fois plus riches que le lait de vache ».
Mais dans la population, les avis restent partagés sur la question, certains refusant carrément de manger des insectes qu’ils considèrent comme sales.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 4500 espèces de cafards existent dans le monde et seulement une trentaine sont importants pour les êtres humains.
En tout cas, Rwehura Daniel arrive à trouver des clients pour son plus grand bonheur : Y »Ce projet a vraiment changé ma vie, ma manière de réfléchir. De plus, ma situation financière s’est nettement améliorée ».
Aujourd’hui, le Tanzanien forme aussi d’autres jeunes de son pays à l’élevage des cafards. Il s’agit peut-être d’un signe que cet élevage particulier a de l’avenir.