La société nationale dénommée les Chemins de Fer du Sénégal, en abrégé (CFS), a été portée sur les fonts baptismaux vendredi dernier, à la suite de l’adoption dudit projet de loi par l’Assemblée nationale. Elle décrète en même temps la mort de la société Dakar Bamako ferroviaire (DBF). La création de la nouvelle société CFS entre dans le cadre de la politique de revitalisation des chemins de fer au Sénégal, de la lutte contre l’insécurité routière et la dégradation prématurée des routes du Sénégal. Ainsi, renseigne L’As, CFS va assurer la gestion du patrimoine ferroviaire de l’Etat du Sénégal, excepté celle du Train Express Régional (TER), par la réalisation de toutes les opérations se rattachant directement ou indirectement à son objet. Pour éviter des doublons, la CFS va se subroger à l’Agence nationale des Chemins de Fer (ANCF) dans ses droits et obligations découlant des activités qu’elle exerce pour le compte de l’Etat. En conséquence, tous les agents et biens de l’Agence seront versés à la CFS. Aussi, les actifs de l’ex-Régie des Chemins de fer du Sénégal (RCFS) et de la Société Nationale des Chemins de fer du Sénégal (SNCS) seront aussi dévolus à la CFS. Le personnel et l’actif de Dakar Bamako ferroviaire (DBF) seront aussi versés dans la CFS qui sera chargée, en conséquence, de la liquidation de DBF.