Les syndicats d’enseignants les plus représentatifs ont battu le macadam hier jeudi, 23 janvier. Leur marche a suivi le débrayage décrété la veille mercredi, puis la grève générale, dans le cadre de leur plan d’actions pour revendiquer l’application du protocole d’accords signé en avril 2018.
Insatisfaits, les enseignants ont arboré des tee-shirts, et brassards rouges pour exprimer leur mécontentement contre « les lenteurs administrations, la surimposition », entre autres points.
« Seuls 4 points ont été satisfaits », signale Saourou Sène
« Elle (la marche) est organisée parce qu’on s’offusque du non-respect des accords signés avec l’Etat, peste Saourou Sène, le Secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMS), repris par LeQuotidien. Nous avons fait une évaluation de ce protocole d’accords. Ainsi, nous nous sommes rendu compte que seuls 4 points ont été satisfaits. Il s’agit de l’indemnité de logement qui connait une forte imposition, la tenue des commissions paritaires, des guichets uniques, du concours des passerelles professionnelles.
Tous les autres points du protocole à savoir la révision du système de rémunération des agents de l’Etat, la non-création du corps des administrations scolaires, le corps PCEMP en EPS, la non-régularité du concours des passerelles professionnelles, la surimposition sur les salaires, les rappels de tous ordres, la dématérialisation au niveau de la Fonction publique des procédures pour mettre fin aux lenteurs administratives, n’ont pas été pris en compte ».
En face, le gouvernement tempère
Le sujet s’est invité en Conseil des ministres tenu hier jeudi, 23 janvier, au Palais de la République. Abordant la gestion du climat social et les affaires intérieures, le chef de l’Etat a demandé aux ministres de la Fonction publique, Mariama Sarr, et de l’Education nationale, Mamadou Talla, « de maintenir un dialogue constructif avec un collectif des syndicats d’enseignants notamment ceux regroupés au sein du G7 ».
mon Dieu quel ETAT.