La 2e édition du Forum Galien Afrique et le lancement du Prix Galien Afrique se sont tenus hier, lundi 25 novembre 2019, à Dakar. Cette rencontre dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par Mahammed Boun Abdallah Dionne, ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence de la République, était une occasion d’échanger sur différents problèmes qui gangrènent le secteur de la santé en Afrique. |
Apporter des réponses à plusieurs questions liées à l’innovation biotechnologique dans le domaine de la santé, à l’industrie pharmaceutique, la tradithérapie et la couverture de maladie sanitaire et tous les problèmes de santé liés au changement climatique afin proposer des recommandations, telles sont les missions que s’assignent les participants à la 2e édition du Forum Galien Afrique ouvert hier, lundi 25 novembre, à Dakar.
A l’occasion de la cérémonie d’ouverture, Mme Awa Marie Coll Seck, ministre d’État, par ailleurs présidente du Comité scientifique de l’organisation du forum est revenue sur l’importance de ces rencontres de deux jours (25-26 novembre 2019). «Ce forum sera encore pour nous un moment privilégié d’échanges et de débats intergénérationnels sur toutes les grandes questions d’actualité dans le domaine des femmes dans les sciences, la technologie et les mathématiques, mais également dans celui de l’innovation en santé publique», déclare-t-elle. De plus, renseigne Mme Awa Marie Coll Seck, «à l’issue de ce panel, les participants feront des recommandations pertinentes surtout pour les gouvernants africains afin de les encourager dans la percée des innovations». Dans la foulée, précise l’ancienne ministre de la Santé, le deuxième Forum Galien Afrique permettra aussi de procéder au lancement officiel du Prix Galien Afrique qui, à partir de 2020, sera décerné chaque année. Venu présider la cérémonie d’ouverture, ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence de la République, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a souligné que la tenue du Forum Galien Afrique en terre sénégalaise est une reconnaissance des progrès accomplis par l’Etat du Sénégal. «Notre pays accorde une place centrale au capital humain, à travers les politiques publiques mises en œuvre tant à l’échelle nationale qu’internationale», explique-t-il. En d’autres termes, dira le Secrétaire général de la Présidence, «l’éducation, la santé et la formation professionnelle sont des éléments indispensables à tout individu». Raison pour laquelle, rappelle-t-il, «le Sénégal, à travers son document de référence, a misé sur le renforcement du capital humain pour favoriser l’insertion économique et sociale des ressources humaines afin de mieux booster son développement». Cette 2e édition constitue notamment une opportunité pour les organiseurs d’inclure dans leur programme un atelier de formation dont l’objectif est de développer le leadership des étudiants. «Une place importante a été accordée à la jeunesse, a travers le Forum de renforcement des étudiants en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire en leadership», salue le ministre d’Etat, Mahammed Boun Abdallah Dionne. Le Prix Galien, créé en 1970 en hommage à Claude Galien, «le père de la médecine moderne», est considéré comme l’équivalent du Prix Nobel de la recherche biopharmaceutique. Il reconnaît et récompense les réalisations exceptionnelles qui contribuent à l’amélioration de la condition humaine grâce au développement des traitements innovants. FORUM GALIEN – DIONNE ANNONCE UNE «MACHINE» SUPER CALCULATEUR : «Le Sénégal vient d’acheter l’ordinateur le plus puissant en Afrique subsaharienne…» «Vous entendez parler de super calculateur en Afrique subsaharienne et le Sénégal vient de l’accueillir. Elle sera au centre national de calcul scientifique de Diamniadio, dans le temple de la Cité du Savoir», a annoncé Mahammed Boun Abdallah Dionne, ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence de la République, lors de la cérémonie d’ouverture de la 2e édition du Forum Galien Afrique. Selon lui, «ce genre d’instrument, ce super calculateur se chargera de faire les simulations pour la mise au point des médicaments». Mieux, dira-t-il, «un médicament, on ne peut pas le tester sur des personnes, tout le temps, parce que on ne sait jamais sur les effets. Ça peut tuer quand on est en phase de mise au point. C’est grâce à des simulateurs et notre pays vient d’acheter l’ordinateur le plus puissant en Afrique subsaharienne qui sera installé bientôt». |
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