Les réactions de la classe politique après le coup d’état en Guinée

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Si le Président Macky Sall joue la carte de la prudence, ce n’est pas le cas pour la classe politique et la société civile.

En effet, Alioune Tine fustige « la prise du pouvoir par la force », le fondateur du think tank «Afrikajom Center », a appelé à réfléchir sur les « dysfonctionnement démocratiques ».

« Il faut condamner les coups d’Etat militaires et toutes les formes de prise de pouvoir par la force et par des voies inconstitutionnelles. Cependant réfléchir sur les pathologies et dysfonctionnements démocratiques qui créent les coups d’Etat et trouver les bonnes réponses », a-t-il écrit sur Twitter.

Ousmane Sonko se désole de la « boulimie des ogres politiques ». Le leader du Pastef dit qu’il y a un an à peine, il avait alerté, face à ce qu’il appelle la « boulimie des ogres politiques » qui s’agrippent au pouvoir en Afrique, surtout francophone.

Par ailleurs, il prie afin que « ces évènements malheureux servent à assagir les candidats à un troisième mandat suicidaire ».

Mamadou Lamine Diallo souhaite : «Que ceci soit le point de départ d’une gouvernance démocratique».

« Les Forces spéciales de Guinée auraient déposé le dictateur Alpha Condé. Tant mieux pour le vaillant peuple qui s’est vu imposer un troisième mandat dans la violence, malgré une résistance héroïque. Que ceci soit le point de départ d’une gouvernance démocratique et patriotique. Nous demandons aux militaires de libérer les prisonniers politiques, en particulier notre compagnon Oumar Sylla, Foniké Mengué National », écrit le député de Tekki dans un post sur sa page Facebook.

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