John Fitzgerald, chef des opérations de recherche de Channel Islands Air Search, est très pessimiste concernant les chances de retrouver des survivants après la disparition de l’avion transportant Emiliano Sala.
Alors que l’avion transportant Emiliano Sala de Nantes vers Cardiff a disparu des radars lundi soir à 20h23, John Fitzgerald, chef des opérations de recherche de Channel Islands Air Search, une des unités de recherche par hélicoptère mobilisée sur cette disparition, est revenu sur les opérations de la nuit. «Nous avons été appelés à 20h30 et sommes restés jusqu’à minuit avant de rentrer à Guernesey pour changer d’équipage et faire le plein», a-t-il confié dans des propos rapportés par le Jersey Evening Post, expliquant avoir repris les recherche à 8 heures du matin, mardi.
«Je suis sûr que quelque chose sera finalement retrouvé. L’avion volait à 2 000 pieds quand il est sorti du radar, ce qui lui aurait permis de voler environ cinq ou six miles (8 ou 9 km) avant de toucher le sol», a-t-il ajouté.
Joint par So Foot, John Fitzgerald est pessimiste concernant les chances de retrouver des survivants : «Personnellement, et je ne parle que pour moi, je ne pense pas qu’il y ait la moindre chance qu’ils soient encore vivants à l’heure actuelle». «Je vois difficilement comment ils auraient pu faire autre chose qu’amerrir, ou en tout cas toucher l’eau. Les radars ont perdu leur trace au nord-ouest d’Alderney, à vingt-quatre kilomètres au nord de l’île de Guernesey. (…) S’ils avaient atterri quelque part de surveillé, le trafic aérien en aurait été informé», a-t-il ajouté, expliquant que les chances de survie dans les eaux glaciales de la Manche sont quasi nulles.