Levée de fonds de PASTEF : Assane Dioma Ndiaye corrige Antoine Diome

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Le débat sur la question des financements des partis politiques au Sénégal refait surface. Un sujet qui a été agité après que le Parti Pastef, d’Ousmane Sonko a mobilisé, dans une campagne de « levée de fonds internationale », plus de 150 millions de francs CFA. Une campagne jugée illégale par le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome. Qui, dans un communiqué, évoque la loi du 6 mai 1981 pour rappeler que les partis politiques ne peuvent bénéficier d’autres ressources que celles provenant des cotisations dons et legs de leurs adhérents et sympathisants nationaux et des bénéfices réalisés à l’occasion de manifestations. Et, selon la même loi évoquée par le ministre de l’intérieur, tout parti politique qui reçoit des subsides de l’étranger ou d’étranger établis au Sénégal s’expose à la dissolution, conformément à l’article 4 alinéa 2 de la loi de 1981.

En effet, le président de la Ligue Sénégalaise des droits humaines, Me Assane Dioma Ndiaye, interrogé sur le sujet, a recadré le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome. De l’avis de l’avocat et non moins défenseur des droits humains, le texte invoqué par Antoine Diome ne fait aucune distinction entre les Sénégalais, qu’ils résident au Sénégal ou à l’étranger. « Restons dans le cadre de cotisations et dons provenant d’adhérents et sympathisants nationaux. Parce qu’à ce niveau, le texte ne fait pas de distinction de nationaux résidant au Sénégal ou à étranger. Tant qu’il s’agit de cela, il n’y a aucun souci », a expliqué la robe noire. A son avis l’interdiction vise les subsides provenant de l’étranger. Or, les subsides sont définis comme des aides et secours ou subventions. « Je ne pense pas que l’on soit dans cette hypothèse en l’espèce », dit-il, donnant son point de vue sur ce débat.

Infosrewmi avec emedia

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