Le Sénégal possède des cliniques aux plateaux techniques ultramodernes capables de prendre en charge tous ces évacués et touristes médicaux. La preuve par la Clinique du Golf sise Cambérène à Dakar
Chaque année, l’Etat dépense d’énormes sommes d’argent pour l’évacuation sanitaire de dignitaires religieux et autres pontes de la République sans oublier certains hauts fonctionnaires et richissimes particuliers qui se rendent discrètement en France pour y faire du tourisme médical de bien-être (notamment des bilans et perspectives de santé). Pourtant en matière de spécialités médicales et chirurgicales, le Sénégal possède des cliniques aux plateaux techniques ultramodernes capables de prendre en charge tous ces évacués et touristes médicaux. La preuve par la Clinique du Golf sise Cambérène à Dakar où le taux de succès en matière de chirurgie cardiaque fait même courir les patients de la sous-région.
Presque dix ans après sa création coïncidant avec la célébration de la journée mondiale du cœur, la Clinique du Golf poursuit sa croissance technique et maintient sa dynamique de performances médicales et chirurgicales. Implantée dans l’ex-jardin de Cambérène à Dakar, la Clinique du Golf s’est dotée d’un plateau technique ultramoderne de nature à encourager les patients à faire confiance à l’expertise sénégalaise. Il est vrai qu’il existe un moment où le malade désespéré pense qu’il ne peut guérir qu’en allant se faire soigner en France, aux Usa, au Maroc, en Tunisie voire en Chine autant de pays considérés comme des destinations de…survie. Et pourtant la clinique du Golf comme d’autres cliniques et hôpitaux du Sénégal regorge de brillants professeurs et médecins réputés dans diverses spécialités : Chirurgie orthopédique, cardiologique, traumatologique, ophtalmologique, neurologique etc.
Dirigée par le Dr Massamba Thiam, ancien interne des hôpitaux du Valde-Grâce (Paris) et ex-chef du service de Cardiologie de l’Hôpital Principal de Dakar, la « Clinique du Golf » continue de faire des miracles avec un excellent taux de succès en matière de chirurgie à cœur ouvert et cœur fermé. Ce, grâce à son plateau technique de dernière génération. A l’occasion de cette journée mondiale du cœur, « Le Témoin » a eu le privilège de visiter le bloc opératoire de la clinique du Golf qui constitue le passage de la survie pour les malades désespérés du cœur et des vaisseaux. Ici, à l’aide d’une sorte de scie, le thorax du patient est ouvert. Chirurgiens et médecins arrachent le cœur avant de le mettre sur une « assiette ».
Pendant ce temps, un appareil de circulation extracorporel (Cec, cœur-poumon artificiel) se substitue automatiquement au cœur pour assurer systématiquement la respiration et la circulation sanguine du patient. Un patient qui continue sa vie de manière artificielle. Comme des « charcutiers », chirurgiens, médecins, anesthésistes et réanimateurs s’affairent autour du cœur malade pour enlever la partie rongée. Puis, cette partie vitale est remplacée par une prothèse mécanique ou fabriquée à partir de tissu animal (bio prothèse). Ne tremblez surtout pas ! Car l’opération chirurgicale a connu un très grand succès. Où ? Elle ne s’est déroulée ni à l’hôpital du Val de Grâce à Paris, ni à l’hôpital européen Georges Pompidou (France) encore moins à hôpital Ibn Sina de Rabat (Maroc) mais plutôt, ici, à Dakar, précisément à la Clinique du Golf. A Cambérène !
Désormais, la chirurgie à cœur fermé !
Après avoir fait ses preuves dans la chirurgie à cœur ouvert et l’implantation de stimulateurs cardiaques ou pacemakers électriques visant à déclencher automatiquement le cœur en cas d’arrêt, la clinique du Golf a réussi son évolution technologique dans la chirurgie à cœur fermé. Sur place, les équipes du pôle cardiologie font des opérations sans ouvrir le thorax. C’est la chirurgie à cœur fermé ! Jusqu’à une époque récente, nos malades du cœur, optant pour cette opération de pointe, se faisaient évacuer en France, au Maroc ou aux Usa. Désormais, cette prouesse technique est régulièrement réalisée à la clinique du Golf réunissant une dream team de professeurs et médecins cardiologues réputés. Cette innovation consiste à remplacer une valve aortique calcifiée et rétrécie sans que le cœur soit ouvert.
Le taux de réussite obtenu en la matière à la Clinique du Golf a fini par faire du Sénégal une destination médicalement touristique. Nombreux sont de hauts dignitaires, hommes d’affaires et autres ministres guinéens, ivoiriens, burkinabés, mauritaniens, gambiens et gabonais qui se font évacuer à Dakar pour diverses opérations cardiaques. Et surtout lorsqu’il s’agit d’évacuations d’urgence durant le week-end où des procédures de visa médical s’imposent pour la France ou le reste du monde. Donc si la vie du malade dépend de la rapidité et du temps de l’évacuation, Dakar reste le cap de la survie pour tous les pays africains. Malheureusement, le business du cœur ne profite qu’aux cliniques et hôpitaux étrangers alors que pourtant notre pays dispose de plateaux techniques pluridisciplinaires de haute technologie pour dompter le cœur et les vaisseaux. Et la clinique du Golf est une preuve qui fait la fierté de l’expertise sénégalaise.