Licenciement Mme Croquette : La Cnts ‘’Soleil’’ soutient Yaxam Mbaye

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La fissure syndicale est désormais manifeste, au quotidien national ‘’Le Soleil’’. Après le communiqué de la section Synpics apportant son soutien à Mme Croquette et qualifiant son licenciement pour ‘’fautes lourdes’’ d’illégal et abusif, la section Cnts a sorti un communiqué pour dire le contraire et se ranger du côté du directeur général.
Selon Souleymane Fall et Cie, Yaxam Mbaye a pris cette décision face au refus de Mme Croquette d’aller se faire consulter, alors qu’elle présentait des symptômes qui ont inquiété ses collègues de bureau.
«Dès lors, la Cnts, qui a aussi pris connaissance de la teneur de la lettre de licenciement adressée à Mme Croquette, ne peut soutenir qu’elle a été licenciée pour « délit d’éternuements », si tant est que ce délit existe. Car, nulle part, le directeur général a motivé sa décision en ces termes», souligne le communiqué du syndicat.
Se démarquant du Synpics, la Cnts fait remarquer que la qualification d’une faute revient en premier à l’employeur. Viennent ensuite les instances de recours. «Les syndicats n’ont ni pouvoir ni compétence pour se prononcer sur la qualification de la faute imputée à Mme Croquette, d’autant que la SSPP Le Soleil est régie par des dispositions légales, administratives et réglementaires», lance la Cnts.
Le syndicat se dit toutefois déterminé à travailler pour la réintégration de Mme Croquette. Mais il compte le faire en œuvrant pour un climat de paix au sein de l’entreprise. Comme ça était le cas, lorsque le directeur a accordé sa clémence à des agents pour avoir ‘’commis des fautes lourdes avérées’’.
De ce fait, Souleymane Fall et ses camarades invitent les autres syndicats, sans doute le Synpics en premier, à « éviter la confusion, mais surtout toute tentative de diversion en surexposant les problèmes de la société sur l’espace publique ». « L’élégance syndicale appelle à l’usage des gestes barrières que sont la négociation et le dialogue », s’exclame la Cnts.
Pour ce syndicat, dans ce contexte de lutte contre le coronavirus, l’urgence est ailleurs. Il ne sert donc à rien de créer de la tension au sein de la boîte.
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