Dix jours après leur match nul (1-1) en ouverture de la phase de poules de la Ligue des Nations, l’Allemagne et l’Italie se retrouvaient ce mardi 14 juin pour la quatrième journée. La Mannschaft a profité de ces retrouvailles pour s’offrir un festival offensif et humilier son adversaire (5-2), se relançant ainsi dans ce groupe 3.
Cette fois, l’Italie n’a pas fait le poids. Relancée par ses débuts en Ligue des Nations, avec trois matches rassurants pour se relever de sa non-qualification à la Coupe du monde 2022, la Nazionale a rechuté brutalement en Allemagne, ce mardi 14 juin, pour la quatrième journée de la compétition européenne.
Loin du compte, la sélection italienne a été giflée 5-2 au Borussia Park de Mönchengladbach. Pour l’Allemagne, qui n’avait pas encore gagné dans cette édition de la Ligue des Nations, c’est un sursaut impressionnant qui lui permet de se replacer dans ce groupe 3.
Donnarumma surnage, puis se troue
Un résultat logique. Asphyxiés par une Mannschaft enfin conquérante après trois matchs apathiques, les joueurs de Roberto Mancini ont toujours semblé sur le fil en première période. Alors que Sané avait manqué de peu l’ouverture du score sur une frappe puissante du droit (7’), Kimmich s’en est chargé trois minutes plus tard en reprenant un centre de Raum au point de penalty (1-0, 10’).
⏱ 68. & 69. Min.
Wir kommen nicht hinterher 🙈 Doppelpack @TimoWerner! 🔥😳
5:0 #GERITA #DieMannschaft
📸 DFB/Philipp Reinhard pic.twitter.com/JhjYVLv9km— Die Mannschaft (@DFB_Team) June 14, 2022
Seul Gianluigi Donnarumma a semblé capable de rivaliser face aux champions du monde 2014. Impérial face aux assauts allemands (33’, 39’, 40’), le gardien du Paris Saint-Germain a fini par céder une deuxième fois avant la pause sur un penalty concédé naïvement par Bastoni pour une faute grossière sur Hoffmann, transformé par Gundogan (2-0, 45’+4).
Le sursaut italien n’a duré que trois minutes au retour des vestiaires, avant que Thomas Müller ne scelle définitivement le sort de cette rencontre en punissant une énième hésitation de la défense transalpine (3-0, 51’). Puis Werner, peu en réussite jusque-là, y est allé de son doublé en quelques secondes, profitant notamment d’une énorme erreur de relance de Donnarumma (4-0 à la 68’, 5-0 à la 69’).
Wilfried Gnonto a apporté (un peu) de réconfort à l’Italie en inscrivant son premier but international, à 18 ans, pour sauver l’honneur (5-1, 78’). Avant que Bastoni ne réduise encore le score sur corner (5-2, 90’+4). Une bien maigre consolation.