Oeuvre du professeur Donatien Mavoungou du Gabon, l’Immunorex DM28 aurait la particularité de guérir les malades atteints de Sida. Mais le médicament ne fait toujours pas l’unanimité.
L’annonce est du site local «Gabon actu « . Il indique que c’est le chercheur lui-même qui aurait donné l’information. « N’ayez plus honte du VIH/Sida. Désormais il existe un traitement définitif. Le VIH n’est plus une fatalité le traitement du VIH/Sida est disponible », déclare le professeur Mavoungou fondateur de l’Immunorex DM28.
L’organe en ligne ajoute que le produit aurait été approuvé par des laboratoires canadiens et serait capable de guérir du Sida en 18 ou 30 jours pourvu que le patient s’abstienne d’alcool, du tabac et de rapports sexuels non protégés durant le traitement.
Si le médecin gabonais spécialiste de maladies infectieuses jouit d’une bonne réputation dans le monde (il est récipiendaire de nombreux prix dont The Blue Ribbon et l’Award du GlaxoSmithKline), l’Immunorex DM28 peine, depuis sa mise sur le marché en 2017, à faire l’unanimité au sein du gotha scientifique planétaire.
Qualifié de faux médicament par des revues scientifiques de l’Occident, l’Immunorex DM28 est en effet la cible de ce que des observateurs appellent « entreprise de diabolisation de l’Immunorex DM28 ».
Et suite à des alertes de l’ONUSIDA, certains gouvernements dont celui de RDC (2017) avaient été obligés de suspendre la commercialisation du médicament dans leurs pays.
Ce qui n’est pas sans rappeler l‘échec subi dans les années 1980 par le MM1 des professeurs Lurhuma du Zaïre (actuelle RDC) et Ahmed Shafik d‘Égypte.
Il y a aussi qu’aujourd’hui dans plusieurs villes d’Afrique, il n’est pas rare de voir des enseignes commerciales de spécialistes de médecine traditionnelle prétendant soigner « toutes les maladies »,… Y compris le Sida. Ce, à la barbe des pouvoirs publics laissant ainsi les populations naïves à la merci de ces vendeurs d’illusions.
Toutefois, depuis la découverte du virus en 1983 par l‘équipe du professeur Montagnier, deux séropositifs auraient déjà recouvré « définitivement » leur santé. Il s’agit de l’Américain Timothy Brown en 2007 et un autre cette année qui a cependant choisi de rester dans l’anonymat.