La Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a dénoncé mercredi le “racisme structurel” et “l’agression sans précédent” contre les journalistes aux Etats-Unis, en proie à un vaste mouvement de protestation contre le racisme et les brutalités policières.
“Les voix qui réclament la fin des meurtres d’Afro-Américains non armés doivent être entendues. Les voix qui réclament la fin de la violence policière doivent être entendues. Et les voix qui demandent la fin du racisme endémique et structurel qui sévit dans la société américaine doivent être entendues”, a déclaré Michelle Bachelet dans un communiqué.
Les manifestations défient le couvre-feu
Ces déclarations interviennent alors que des milliers de manifestants dans l’ensemble des Etats-Unis ont défié le couvre-feu pour se rassembler et protester à la suite de la mort de George Floyd, un Afro-Américain plaqué au sol face contre terre jusqu’à l’asphyxie par un policier blanc à Minneapolis.
Trump fait appel à l’armée pour rétablir l’ordre
Mme Bachelet a plaidé pour un leadership clair et constructif pour sortir le pays de cette crise, dans une critique apparente de l’attitude du président Donald Trump qui a opté pour l’intransigeance, et non la réconciliation, et a menacé de faire appel à l’armée régulière pour rétablir “la loi et l’ordre”.
“Qu’ils écoutent et tirent les leçons”
“En particulier pendant une crise, un pays a besoin que ses dirigeants condamnent le racisme sans équivoque, qu’ils réfléchissent à ce qui a conduit la population à une colère extrême, qu’ils écoutent et tirent les leçons de la situation et prennent des mesures pour corriger vraiment les inégalités”, a encore déclaré Mme Bachelet.
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