LOURDES SANCTIONS DU CNG : LES ARBITRES SIFFLENT LA PROLONGATION

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Une réunion très attendue. La commission des arbitres de lutte se rencontre ce mercredi, 11 mars 2020, suite aux lourdes sentences prononcées par le CNG contre 4 de ses membres, pointés du doigt après la grève décrétée par les arbitres de lutte. Sitor Ndour, qui n’est autre que le président de la Commission des arbitres, et tête de file du mouvement d’humeur, est radié à vie tandis que trois autres de ses collègues ont été sanctionnées également.

« Je m’y attendais, confie-t-il, joint par Radio Sénégal. Au sortir de la réunion de lundi passé, le président de la Commission règlement et discipline a appelé au téléphone, et en pleine réunion, il a donné son avis sur la chose, en disant que Sitor est disqualifié, il faut le sortir. Des fois, le CNG n’aime pas qu’on parle. »

« CES TEXTES NE SORTENT QUE CONTRE LES ARBITRES »

Revenant sur les motivations de l’instance dirigeante en tant que lui-même membre du CNG, Sitor Ndour évoque le code disciplinaire, expliquant qu’il y a un code de conduite du CNG qui en parle. « Je n’aime pas trop me prononcer sur ça, parce que les règles, on les utilise à bon escient. Donc, chacun y va de sa façon de voir les choses. Donc, il fallait sortir ces textes pour les arbitres. J’ai l’impression que ces textes ne sortent que contre les arbitres. Parce que toutes les personnes qui ont été radiées ici depuis que je connais le CNG, ce sont des arbitres. On a radié 2 arbitres avant moi. »

A part lui, sont concernés le vice-président chargé de la lutte sans frappe, Babacar Diop, suspendu pour 5 ans, et le Secrétaire, Malick Ngom, également suspendu pour 5 ans, et Aboubacry Dramé, le président des arbitres de la région de Thiès, pour 2 ans.

« On tient nos réunions hebdomadaires les mercredis, et maintenant, on prendra les décisions nécessaires », dit Sitor Ndour, à propos de la rencontre d’aujourd’hui. Babacar Diop, l’un des membres de ladite commission joint au démarrage de leur grève, il y a 2 week-end, confiait ainsi « leurs misères » sur les ondes de iRadio : « De 1997 à nos jours, point d’assurance pour les arbitres que nous sommes. Cela ne devrait même pas figurer sur nos doléances. Normalement, c’était quelque chose qui devait se faire annuellement, et être une préoccupation majeure pour le comité. Pour la question des honoraires, vous pouvez considérer que sur 90% de gala, les arbitraires ne perçoivent que 52 mille F CFA à se partager avec 5 personnes. C’est dérisoire sans compter que nous assurons nous-mêmes le transport, les repas, etc. Il n’y a aucune avancée sinon des menaces ».

 

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