Hier jeudi, le chef de l’Etat s’est exprimé sur France 24 en évoquant la question de la tenue des législatives et les dernières décisions du Conseil constitutionnel, renseigne Igfm.
« Les menaces sur la non organisation des élections, ça c’est devant nous. De toute façon, le pays va faire ces élections. On va faire ces élections. Le conseil constitutionnel a décidé et nous nous sommes soumis. Il y a 15 jours, la liste de Yewwi de Dakar, n’était pas recevable et le conseil a fait une interprétation et a dit qu’il faut que le ministre de l’intérieur les accepte. Le ministre s’est incliné il a reçu les corrections et aujourd’hui la liste à Dakar va compétir puisque c’est la décision qui s’impose à tout le monde. Pourquoi lorsqu’il s’agit de l’opposition quand il y a une décision qui était favorable on va appeler à la fin du monde. Ce n’est pas comme ça qu’on respecte la démocratie », assène le chef de l’Etat.
D’ajouter, « Nous avons un code avec ses exigences. Par exemple, la loi sur la parité, le Sénégal ne peut pas revenir en arrière. Une liste qui n’est pas paritaire elle n’est pas recevable, un point un trait. C’est la loi. Si vous faites une liste qui ne respecte pas la loi, elle est éliminée tout simplement. Nous on nous a éliminé la liste des suppléants de la liste nationale, simplement parce qu’il y a eu une erreur de juxtaposition. Elle était paritaire. C’est dur mais c’est la loi. »
