Fin de suspense sur les causes de la mort du maçon A. F. ! Ce sexagénaire a été retrouvé mort dans la chambre de son ami B. N., à Pikine Darou Salam, quelque temps après avoir mangé une mandarine. Ainsi, la police de Pikine avait interpellé, puis placé en garde à vue son ami qui lui avait offert le fruit.
Mais le suspect interpellé a été finalement disculpé par les résultats de l’autopsie, selon des informations exclusives de Seneweb.
Après examen, le médecin légiste de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, le Pr. C. D., a attesté que le décès du maçon A. F. est causé par « un contexte de cardiopathie hypertrophique ». Ce certificat de genre de mort n’a pas incriminé l’ami du défunt qui a été interpellé pour nécessité d’enquête depuis la nuit du samedi dernier.
Sur instruction du procureur de la République, B. N. a été libéré ce mardi par les policiers du commissariat de Pikine.
Pour rappel, le corps sans vie du maçon A. F. a été retrouvé dans la chambre de son ami B. N. La victime avait rendu visite à son ami domicilié à Pikine Darou Salam 2.
Informés du drame par un agent de santé, les éléments du commissariat de Pikine se sont, aussitôt, rendus dans la nuit de samedi vers 23 h 30 au domicile indiqué. Sur place, les hommes du commissaire Mame Arona Bâ avaient retrouvé dans la chambre un homme inerte, couché sur le lit.
Toutefois, aucune blessure ou trace de lutte n’a été constatée sur le corps sans vie de ce maçon de profession.Selon le propriétaire de la chambre, son ami A. F. lui avait rendu visite. Mais son hôte a trouvé la mort sur les lieux, informe B. N. « Nous avons mangé chacun une mandarine de mon réfrigérateur. Après, je me suis rendu auprès du vulcanisateur du quartier en vue de récupérer le pneu de mon véhicule », avait déclaré l’ami du défunt aux policiers.
C’est à son retour que B. N. a constaté que son ami était inerte, couché sur le lit. Le quinquagénaire en a informé son voisin médecin qui lui a confirmé le décès. Sur ces entrefaites, B. N. avait été interpellé, puis placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Pikine pour nécessité d’enquête. Les hommes du commissaire Bâ avaient réquisitionné les services d’un médecin légiste pour autopsie. Le corps sans vie a été acheminé à l’hôpital.