« Mairie de Ziguinchor ou la case de la gestion limitée » (Par M. Badji)

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« Qui pour bâtir l’école élémentaire publique François Ntab? », une question très importante que se pose mon frère Mouhamed Fadel Gueye et qui a attiré mon attention. Elle mérite une réponse limpide. Parce qu’il y a des moments où il faut vraiment situer les responsabilités. En cela, j’indexe la mairie, dont le principal concerné est Abdoulaye Baldé.

Je voudrai lui faire comprendre que ces genres d’image ne devraient plus exister au Sénégal et en particulier dans son domaine compétence, sa région qu’est Ziguinchor :

– Monsieur le maire, la région de ziguinchor

, en vous confiant son âme, fuit le calvaire et veut le changement. Outre, si la mairie est incapable de bâtir une école et d’octroyer de l’éclairage à tous les quartiers, même les plus reculés, il faut donc la demander à savoir quelle est sa raison d’être, son utilité ?

Les projets du genre sont le minimum qu’une mairie doit offrir à une localité où les enfants sont tous prêts à étudier…et vous êtes dans l’une des régions les plus scolarisées du pays…une localité où étudier se trouve être le seul métier et les écoles, les seules et uniques industries qui nous restent.

Est-ce que vous voulez maintenant les laisser mourir, ces écoles, disparaître comme c’est le cas de certaines usines (Sonacos, Sopyca, Sossesal, casa jus…), ces structures qui, comme nous le savons tous, permettaient aux chefs de famille et autres jeunes de faire face à cette conjoncture de la vie?

La région souffre péniblement, silencieusement, comme c’est le cas un peu partout au Sénégal et vous, vous faites semblant de ne rien voir, en se tergiversant dans des détails qui ne valent rien du tout. Du coup, il faut retenir qu’on ne reconnaisse les vrais leaders qu’au moment où c’est hyper urgent et que dans votre région, tous les tampons sont rouges. Le plus visible est le chômage des jeunes qui est entraîne de miner l’écrasante majorité des familles.

À Ziguinchor, toutes les unités de production sont fermées laissant la place aux discothèques, auberges et autres bars qui, sans cesse, fleurissent comme des champignons. La plaie est grandement ouverte et il est temps de la panser avant que ça devienne trop tard. Il faut lutter à ressusciter ces nombreuses usines fermées dans cette zone aussi fertile qu’est la Casamance naturelle, cette partie sud du pays qui, normalement, devrait nourrir tout le Sénégal. C’est la vérité, rien que la vérité !

Donc soyons réalistes et progressistes, revenons à la charge de cette école qui se situe près du camp militaire de la zone numéro cinq(5), dans la commune de Ziguinchor. Elle a été endommagé par l’orage, certes un aléa naturel…mais après tout, nous savons tous que c’est la rentrée des classes. Cela veut dire qu’il faut impérativement donner une chance à nos enfants, futur espoir de la nation.

Par Moustapha Badji, journaliste

 

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